mercredi 9 septembre 2009

Bernard Wesphael veut changer la culture politique

Le 8 septembre paraissait dans Le Soir un article intéressant intitulé "Assez de la particratie". Bernard Wesphael, chef de groupe Ecolo au Parlement de la Région wallonne, veut être "plus que regardant vis-à-vis du gouvernement wallon". Et ce malgré le fait que son parti soit une des composantes de la nouvelle majorité PS - Ecolo - cdH.

"Confiant, ne veut pas dire aveugle. Je souhaite que l'on change la culture politique. C'est urgent. Les parlementaires n'ont pas assez de liberté d'action.Ils n'ont pas, ou peu, la capacité de forcer le débat sur leurs propositions sous peine de représailles. Cela inhibe beaucoup d'entre eux, lesquels souffrent de leur statut de porteur d'eau ou de presse bouton."

Il affirme avec force "qu'il n'y a pas d'incompatibilité entre une cohésion forte au sein de la majorité et un dynamisme parlementaire. Il faut que les parlementaires puissent oser interpeller, agir, avec leurs tripes, avec leurs convictions."

Quel rapport avec Montigny-le-Tilleul, me direz-vous ?

Il y a tout juste un an je quittais la majorité MR-cdH à Montigny-le-Tilleul et décidais de siéger comme conseiller cdH indépendant. Précisement parce que le Collège n'ouvre pas le dialogue avec sa propre majorité. Les conseillers MR et cdH sont cantonnés dans un rôle de "porteurs d'eau ou de presse bouton".

Apparemment ce rôle leur convient. Pas à moi !

Je considère que la loyauté au Collège et au programme de majorité ne peut empêcher un regard critique, et surtout un questionnement et un apport de suggestions. Véronique Cornet et Anne-Marie Corbisier ne l'entendent pas ainsi. Elle sont à mes yeux partisanes de la vieille culture politique. Celle que dénonce Bernard Wesphael et dont il dit qu'il est urgent de la changer.

C'est bien cela mon objectif : sans agressivité, avec rigueur et conviction, poser les questions que la majorité n'ose pas poser, suggérer des alternatives, faire des suggestions, remettre des habitudes en question, débusquer les abus éventuels, confronter le Collège à certaines incohérences et le contraindre à appliquer des règles ... qu'il a lui-même édictées.

Et pourquoi pas envisager pour l'avenir un mouvement qui se situe au-delà des partis et réunit les promoteurs d'une nouvelle culture politique ?

La réflexion est ouverte ... !

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