J'ai demandé au Collège de mener un travail de même ampleur à propos du service régional d'incendie. Pourquoi ?
Je suis conseiller communal depuis 15 ans. Cela fait 15 ans que les collèges successifs se plaignent de ne rien comprendre aux décomptes financiers du service d'incendie.
Cette année, lors de la commission des Finances préparatoire au budget, j'ai voulu en savoir plus. Le secrétaire communal m'a donné quelques explications.
En fait, c'est le Gouverneur de la Province qui centralise tous les relevés de dépenses occasionnées par les nombreux services rendus par le service d'incendie. Sur base d'une clef de répartition il fixe la contribution de chaque commune. Mais aucune commune n'a un regard sur les justificatifs des dépenses, sauf Charleroi, siège du service.
Chaque année Montigny-le-Tilleul paie une contribution importante, (en 2008 492.913 €) sans aucune possibilité de contrôle sur ce qu'on exige d'elle.
Au Conseil communal de mi-janvier la bourgmestre m'a confirmé son intention de se pencher sur la question, dès que la réforme des services d'incendie sera effective et que les arrêtés d'application seront pris. Ce n'est qu'alors qu'une réaction sera possible.
Mon but n'est pas du tout de mettre en cause la qualité des services rendus. Les récents événements dramatiques de Liège et Buizingen prouvent à suffisance la qualité du travail des pompiers, l'importance de leur engagement ainsi que leur courage à toute épreuve.
Mon objectif est simplement de faire la clarté sur le système de répartition des frais, sur lequel nous n'avons à l'heure actuelle aucune visibilité. Et ça c'est un vrai problème.
Je m'en réjouis.
J'espère que ce travail fera l'objet d'une présentation lors d'une prochaine réunion du Conseil.
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Tags, dépôts sauvages, vandalisme et autres tapages nocturnes sont autant de marques d'incivilités extrêmement gênantes et qui nourrissent un sentiment d'insécurité parmi la population.
La lutte contre ces faits souffrait depuis de nombreuses années de la paralysie de l'appareil judiciaire par manque de moyens. Le manque de sanction pouvait entrainer :
- un sentiment d'impunité dans le chef de l'auteur, avec risque de récidive et d'escalade ;
- un sentiment d'abandon pour la victime, du fait de l'absence de réaction de l'autorité publique ;
- un sentiment d'impuissance chez les policiers : à chaque intervention policière légitime non suivie d'effets, c'est une part de la crédibilité de l'autorité publique qui est mise à mal.
Ces considérations ont mené le législateur à introduire le principe des sanctions communales administratives. Ce nouveau dispositif visait la rapidité de réaction, puisqu'il impose un délai maximum de 6 mois entre l'infraction et la sanction. Il a pour effet la valorisation du travail fourni par la police locale.
Toutes les amendes sont infligées par le fonctionnaire sanctionnateur. Une fois que celui-ci est en possession du dossier, il décide de l'opportunité de sanctionner ou non l'auteur de l'infraction au règlement communal de police.
La décision du fonctionnaire a par conséquent force exécutoire un mois après sa notification, sans qu'il faille passer par un juge, sauf en cas d'appel.
Lors du Conseil de ce soir j'ai rappelé ma demande : j'attends du Collège qu'il donne suite à cette demande qui intéresse toute la population.
La 1ère phase des travaux avance bien, nous dit l'échevine. A tel point que l'entrepreneur a proposé d'entamer directement une deuxième phase, sans interruption.
La rue Albert Ier restera donc bloquée jusqu'au 1 mars et la rue de Cousolre sera mise à double sens jusque là.
J'ai demandé qu'on limite la vitesse dans le rue de Cousolre à 30km/heure. En effet, les habitants de la rue ne savent pas dans quel sens le feu alternatif autorise le passage. Ils risquent donc à tout moment de croiser une voiture qui débouche du sens opposé. A 30 km/heure on peut réagir, sans danger. A 50km/heure le risque d'accident est réel.
Attention danger : la signalisation de la rue de Cousolre en direction de l'Abbaye d'Aulne n'a pas été adaptée au niveau du pont du chemin de fer. On y voit toujouts un panneau interdisant de tourner à droite pour rejoindre la rue Albert Ier, ainsi que deux panneaux de sens interdit.
RépondreSupprimerCes trois panneaux de signalisant devraient être recouverts durant toute la durée des travaux.
Il serait utile, au niveau de la place, de signaler que la Rue Albert Ier n'est pas accessible, surtout pour les automobilites qui viennent de Montigny. Un simple panneau "déviation" sans explication n'est pas suffisant. On constate que régulièrement des automobilistes sont obligés de faire marche arrière pour rejoindre la rue de Cousolre.
Réduire la vitesse à 30km/ heure me semble tout à fait indiqué.
Bien à vous !
Merci pour vos suggestions que je transmets à l'Echevine des Travaux.
RépondreSupprimerBien à vous
Merci à Nathalie Gherardini pour sa réponse rapide:
RépondreSupprimer"Effectivement, lors du repérage avec la police (dans le sens normal de circulation), ces panneaux ""sens interdits" nous ont échappés. Dès lundi matin, le nécessaire sera fait !
Bon WE"
Merci Monsieur Bruyndonckx pour votre rapide intervention au bénéfice du citoyen. C'est cela assumer sa fonction de Conseiller Communal ... de citoyen engagé.
RépondreSupprimerCe type de commentaire m'encourage dans le travail de fond que j'essaie de mener. Merci.
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