mardi 13 avril 2010

Le bilan du MR à mi-législature - 102

Il y a deux mois j'ai demandé au Collège d'organiser un débat public au cours duquel les différentes tendances politiques représentées au Conseil communal pourraient discuter du bilan à mi-mandat.


Ma demande a été refusée par la Bourgmestre :"Le débat doit voir lieu au Conseil communal". Faut-il y voir la crainte d'un débat contradictoire devant un public plus nombreux que les 5-6 citoyens qui assistent aux réunions mensuelles du Conseil ?

Toujours est-il que c'est via son périodique "L'éclair bleu" que le MR a communiqué récemment son bilan. Il s'adresse à tous les habitants de l'entité ... sans contradicteurs. Plutôt confortable.

Voici mes premiers commentaires suite à la lecture du texte diffusé.

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C'est le bilan du MR, pas celui de la majorité

Un texte de 2 pages, sans allusion explicite à son partenaire cdH ! Fallait oser, quand on mesure l'importance de pouvoir utiliser les relais d'Anne-Marie Corbisier auprès du gouvernement régional et communautaire ... dont le MR ne fait pas partie.

On est loin des déclarations entendues lors de l'installation de la nouvelle majorité : "... Forts de notre volonté d'être une équipe qui assume une responsabilité collective et dont les coéquipiers soudés ne tirent pas la couverture à eux de partisane façon..."

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Peu d'allusions au CPAS

L'équipe du CPAS réalise un travail essentiel et de qualité. En toute discrétion aussi, puisque les réunions du Conseil de l'Aide sociale ne sont pas publiques.

Dommage de ne pas donner plus de visibilité au rôle majeur du CPAS, si ce n'est par une brève allusion "au remplacement des châssis aux bâtiments du Mécanique pour le CPAS"


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Il y a de bonnes choses qui se font

Mon choix est et reste celui de mettre en lumière ce qui est positif autant que ce qui ne l'est pas. Alors c'est vrai : il y a du bon travail.

  • la gestion des finances
  • la qualité globale du cadre de vie
  • l'entretien des bâtiments communaux
  • les infrastructures scolaires
  • le sentiment global de vivre en sécurité
  • la programmation culturelle
  • l'accueil extrascolaire à Paradismômes
  • diverses initiatives au profit des aînés
  • le mise en place de la C.C.A.T.M. (Commission Aménagement du territoire et Mobilité)
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Mais, ... il y a plusieurs mais !

Faut-il se vanter de ne pas avoir augmenté les taxes communales quand on connait le niveau socioéconomique favorisé de notre commune ?

N'est-il pas normal de faire la "chasse aux subsides régionaux et communautaires" pour subventionner diverses initiatives ?

Est-ce tellement extraordinaire de réaliser un "contrôle quotidien de nos dépenses" ?

Réaliser un audit énergétique avant d'effectuer des travaux d'isolation et de réduction des dépenses énergétiques : c'est devenu une obligation citoyenne !

Équiper le service Travaux afin de permettre un entretien correct des voiries, des bâtiments, des espaces verts : ça n'a rien d'exceptionnel.

J'arrête ici pour dire que tout cela c'est le travail normal de tout mandataire responsable.

C'est comme si un prof se vantait de donner cours, de procéder régulièrement à l'évaluation de ses élèves et de mettre en place des remédiations en vue de la réussite du plus grand nombre !

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Et il y a des manques

  • Un déficit d'information
  • Un manque de participation
  • Trop peu de consultations
  • Peu de véritable pilotage et évaluation de l'action politique
  • Pas de politique pour la Jeunesse
  • Un soutien insuffisant de notre Académie
  • Pas de Conseil communal des enfants
  • Ni de commission consultative de la Jeunesse
  • Toujours rien de concret dans la lutte contre les tags
  • La propreté aux abords du Ring 3 ne s'améliore pas
  • Certains investissements sont exagérés (je pense particulièrement au nouvel Hôtel de ville)
  • Le parc à container définitif : plus de 10 ans qu'on attend

Bref, je le répète : le sentiment de travailler en sous-régime. Et la nécessité de faire La politique autrement.

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